On January 27, 2021, McGill joined communities across the country to honour the six victims of the Quebec City mosque shooting.

Khaled Belkacemi, Azzeddine Soufiane, Aboubaker Thabti, Mamadou Tanou Barry, Abdelkrim Hassane and Ibrahima Barry were killed by a white nationalist terrorist four years earlier. It was the worst mass murder in a house of worship in Canadian history.

Khadija AhmedIt was at this ceremony that Khadija Ahmed, a 2L student and co-president of the Muslim Law Students’ Association, received the Centre culturel islamique de Québec Memorial Award. Established in 2018, the award recognizes students who have demonstrated a commitment to fostering the inclusion of Muslims within the larger Quebecois and Canadian societies.

Ahmed says winning the award was bittersweet.

“This award was created because six innocent lives were heinously taken away from their families and our community, in addition to the five seriously injured Muslims,” she said. “The Muslim community has been especially vilified and victimized post-9/11 in Canada.

This award is an opportunity to bring together our community at McGill, Muslim and non-Muslim, to remember and honour the lives lost and commit to combatting Islamophobia.”

Despite the tragic circumstances, Ahmed maintains hope for the future, stating that “faith necessitates hope.”

“Positive progress can only become a reality if we do the hard work, both together and apart, which I see happening,” Ahmed says.

Ahmed, a graduate of Carleton University’s legal studies and gender studies programs and the holder of a Master’s from the University of Toronto’s Munk School of Global Affairs & Public Policy, is the second McGill Law student to be granted this award. Lina Bensaidane, BCL/JD’20, was the inaugural recipient of the award.

Solidarité et éducation sont essentielles pour lutter contre l’islamophobie

Khadija Ahmed se dit inspirée par ses pairs à la Faculté de droit, tant personnellement que professionnellement. L’automne dernier, des groupes étudiants tels que RadLaw ont travaillé aux côtés de l’Association des étudiant.e.s en droit musulman pour organiser une manifestation contre la loi 21 au Palais de Justice en novembre 2020.

« Mes camarades de la Faculté de droit, pour la plupart non-musulmans, se sont maintes fois montrés solidaires des droits des musulmans canadiens, explique-t-elle. Même si nos institutions locales aujourd’hui ne dénoncent pas les lois discriminatoires comme la loi 21, mon espoir pour l’avenir est nourri par l’amitié, la collaboration et la solidarité que je vois à la Faculté. Nos valeurs, notre dévouement et notre travail finiront par éradiquer la discrimination contre les musulmans ».

« Éduquer notre société sur l’Islam et les musulmans est important pour garantir que les crimes de haine ne se reproduisent plus, dit-elle. L’une des fausses idées véhiculées sur l’Islam est que c’est une religion monolithique; en fait, la diversité existe et prospère au sein de notre religion. »

Ahmed estime que sa formation en droit à McGill – que ce soit dans la salle de classe ou par le biais d’activités parascolaires – lui offrira une excellente préparation pour l’avenir.

« Le droit sert les gens, pour le meilleur ou pour le pire. Il est dans notre intérêt de développer des compétences pratiques, de dialoguer avec les gens et de vivre des problèmes juridiques », dit-elle.

Elle est enthousiasmée par les possibilités qu’offre l’avenir et elle vise une carrière internationale qui fera progresser l’équité.

« En attendant, j’espère pouvoir occuper des rôles qui m’aideront à acquérir les compétences nécessaires pour défendre efficacement la justice mondiale », conclut Khadija Ahmed, ajoutant qu’elle se réjouit d’avoir bientôt l’occasion de rencontrer des diplômé.e.s basé.e.s à Londres, au Royaume-Uni.