Léonie Bourdeau, BCL/JD’22

Auxiliaire juridique pour le très honorable juge en chef Richard Wagner 

Je suis actuellement avocate-recherchiste à la Cour d’appel du Québec. Avant mon entrée à McGill, j’ai complété un baccalauréat en relations internationales et droit international. Durant mes études en droit, je me suis beaucoup impliquée au sein de ma faculté, car je sais que le plaisir et la motivation sont intimement liés au sentiment d’appartenance. J’ai notamment été rédactrice en chef adjointe à la Revue de Droit de McGill, participante au concours de plaidoirie Pierre-Basile Mignault et auxiliaire d’enseignement pour le cours d’intégration et de méthodologie juridique. J’ai également travaillé pour plusieurs professeurs à titre d’assistante de recherche dans des domaines variés, notamment pour le professeur Pierre-Emmanuel Moyse, la professeure Geneviève Saumier, la professeure Catherine Valcke de l’Université de Toronto et le professeur Mathieu Devinat de l’Université de Sherbrooke. Je suis infiniment reconnaissante pour les opportunités et le soutien qu’ils m’ont offert durant mon parcours.

Qu’est-ce qui vous a intéressée à postuler comme auxiliaire juridique à la Cour suprême?

J’adore mon travail à la Cour d’appel et je souhaitais prolonger cette expérience en me mettant au service du plus haut tribunal de notre pays. Le poste d’auxiliaire juridique est une opportunité exceptionnelle de poursuivre son apprentissage de la science juridique et de mettre à profit son goût pour la recherche et la rédaction, tout en collaborant étroitement avec un ou une juriste de très grande expérience. À la Cour suprême, j’aurai le privilège de travailler sur des dossiers complexes et stimulants, ayant une portée nationale et qui façonneront l’évolution du droit.

Comment avez-vous appris la nouvelle?

Ce matin-là, j’avais décidé de travailler de la maison, sachant pertinemment que la productivité ne serait pas au rendez-vous en attendant l’appel. Vers 8h, mon téléphone a sonné. C’était le juge en Chef Wagner qui m’appelait d’Afrique du Sud pour m’inviter à joindre son cabinet. J’ai accepté avec enthousiasme en le remerciant pour cette opportunité extraordinaire. Je me suis ensuite rendue à Cour d’appel pour célébrer avec ma juge et mes collègues qui se dirigeront également vers Ottawa en 2025 !

 

Joseph Ho, BCL/JD candidate

Clerk for the Hon. Justice Nicholas Kasirer, BCL’85, LLB’85

Joseph Ho is a third-year BCL/JD student at McGill University’s Faculty of Law. Prior to McGill, he led humanitarian and development assistance programs for conflict-affected populations in Democratic Republic of Congo, Cameroon, Nigeria, and Afghanistan. He was most recently in Afghanistan before entering the Faculty, where he oversaw programs responding to droughts, Covid-19, and the withdrawal of US forces. He also managed large public consultation initiatives, community investments, and social impact assessment and mitigation programs for mining operations in Congo, Indonesia, and Chile. At the Faculty, he has served as a group assistant for the first-year Droit constitutionnel course, a research assistant, and a student clerk at the Court of Quebec criminal division. His interests in the law lie in the intersection between business and human rights and in thinking across the silos between public/private law and common/civil law. He holds a Master of Arts in International Relations from the Johns Hopkins University School of Advanced International Studies in Washington, DC.

What interested you to apply for a Supreme Court clerkship?

I gained a deep appreciation of the profound importance that judicial independence has on the rule of law, from my experience of working in fragile states like Congo and Afghanistan. The Faculty has also sparked my interest in thinking about questions of law: I find it immensely satisfying grappling with legal questions in areas where the law might be unclear and seeing how jurists try to bring coherence to them. I was drawn to the clerkship because it brings all these interests together and offers a unique opportunity to work on issues that have lasting impacts on Canadian society.

 

How did you find out you had been chosen?

I was ostensibly working at home but couldn’t quite focus! The phone rang with Justice Kasirer sharing the good news, and I was too excited to be able to focus for the rest of the day.

 

Larissa Parker, BCL/JD’21

Clerk for the Hon. Justice Andromache Karakatsanis

I am from Toronto and have always been passionate about environmental justice. Before attending McGill Law, I completed my BA at the University of Toronto and an MSc at the University of Oxford. At McGill, I worked as a research assistant for Professors Sébastien Jodoin, Adelle Blackett, and Pearl Eliadis, as well as a judge at the Quebec Court of Appeal. I also supported public interest projects relating to climate litigation and the rights of nature through work with the Pacific Centre for Environmental Law and Litigation, CPAWS, the Earth Law Centre, and several Indigenous communities. In addition, I co-founded Rooted, an Indigenous law publication at McGill. After graduating, I articled in the Environmental Group at Gowlings in Toronto and worked for the Chief Justice of the Federal Court. I am currently clerking at the Federal Court of Appeal.

Qu’est-ce qui vous a intéressée à postuler comme auxiliaire juridique à la Cour suprême?

For me, clerking is a very special form of public service. I believe courts and tribunals are important vehicles for accountability that cultivate and sustain public trust. I see a clerkship at the Supreme Court as an invaluable chance to support this work at our highest court. I also applied because I was thrilled by the prospect of working on complex and unresolved legal questions in the Court’s broad and bijural jurisdiction.

I would be remiss not to add that I wouldn’t have applied again had it not been for the support and encouragement of my dear friends and mentors. I am tremendously grateful for them.

Comment avez-vous appris que votre candidature était retenue?

Quoique je me sois promise de ne pas attendre anxieusement près du téléphone, j’avoue que c’est exactement ce que j’ai fait. Quand mon téléphone a sonné, l’écran affichait « No Caller ID » et je me suis dite de ne pas avoir trop d’espoir, au cas où ce n’était pas la Cour. Mais quand j’ai entendu la voix de la juge Karakatsanis, j’ai immédiatement su que c’était elle et j’ai ressenti un mélange de joie, de soulagement et de choc. Je n’ai pas cessé de sourire pendant le reste de la journée !

 

Arthur Scalabrini, BCL/JD’22

Clerk for the Hon. Justice Suzanne Côté

J’ai grandi dans la région de Normandie en France avant d’immigrer au Québec il y a maintenant près d’une dizaine d’années. J’ai d’abord complété un baccalauréat en sciences politiques à McGill. Ensuite, à la Faculté de droit, j’ai eu le privilège de travailler en tant qu’assistant de recherche, en particulier auprès du professeur Moyse et au Centre Crépeau sous la supervision d’Étienne Cossette-Lefebvre. J’ai également pu effectuer une cléricature étudiante auprès des honorables David R. Collier et Dominique Poulin de la Cour supérieure du Québec. Enfin, j’ai servi en tant que rédacteur en chef du volume 67 de la Revue de droit de McGill. Présentement, je suis avocat-recherchiste à la Cour d’appel du Québec auprès de l’honorable Robert M. Mainville.

What interested you to apply for a Supreme Court Clerkship?

I am really enjoying my experience as a clerk at the Court of Appeal of Quebec. It is a privilege to be able to work on complex legal issues with open-minded people and for the benefit of the public at such an early stage in my career. As a result, it felt like the natural next step for me to apply for a Supreme Court clerkship.

Comment avez-vous appris que votre candidature avait été retenue?

J’assistais à la cérémonie d’assermentation de ma blonde à Toronto lorsque j’ai reçu un appel en numéro masqué. J’ai dû me précipiter hors de la salle afin d’y répondre et, à mon grand bonheur, c’était la juge Côté à l’autre bout du fil. Après une discussion de quelques minutes, nous avons mis fin à l’appel juste à temps pour que j’assiste à la prestation de serment de ma blonde sur la grande scène. Après la cérémonie, ma blonde et moi avons pu célébrer son accession à la profession d’avocat et mon obtention du poste de clerc. C’était une belle journée!

Aymeric Tardif, BCL/JD’23

Clerk for the Hon. Justice Michelle O’Bonsawin

Avant mon entrée à McGill, j’ai complété une année dans le baccalauréat en philosophie politique de l’Université de Montréal. C’est par désir de concrétude que j’ai rapidement bifurqué vers le droit. Durant mon passage à la Faculté, j’ai notamment cultivé mes intérêts à travers mon implication dans diverses cliniques juridiques, un assistanat de recherche en droit civil québécois et un mandat comme éditeur au journal le Délit. J’y ai rencontré des mentors inspirants qui m’ont encouragé à poursuivre une cléricature à la Cour d’appel du Québec où j’occupe présentement le poste d’avocat-recherchiste.

Qu’est-ce qui vous a intéressé à postuler comme auxiliaire juridique à la Cour suprême?

J’ai le privilège de travailler en étroite collaboration avec une juge de la Cour d’appel et j’apprends énormément de cette relation de mentorat. La possibilité de poursuivre cet apprentissage en me mettant au service d’un juge du plus haut tribunal du pays et de travailler sur certaines des questions les plus intéressantes du droit canadien m’a poussé à tenter ma chance.

How did you find out you had been chosen?

J’avais décidé de faire du télétravail ce jour-là. J’ai ouvert mes dossiers, mais mon regard déviait constamment des notes sténographiques vers mon téléphone posé sur mon bureau. Jusqu’au moment où l’écran noir s’est allumé : un appel entrant d’Ottawa. Arnaque téléphonique ou juge de la Cour suprême? Heureusement, c’était la deuxième option. C’est avec grande excitation que j’ai échangé pendant quelques minutes avec la juge O’Bonsawin avec qui j’ai déjà très hâte de collaborer.

 

Marie-Denise Vane, BCL/JD’22

Clerk for the Hon. Justice Mahmud Jamal, BCL’93, LLB’93

Je viens de compléter mon stage du Barreau du Québec au sein du cabinet Lavery, de Billy, pour lequel je travaille maintenant comme avocate en litige commercial et en litige de propriété intellectuelle. Je déménagerai cet été à Ottawa pour occuper un poste d’auxiliaire juridique à la Cour d’appel fédérale. Autrement, après mes études à McGill, j’ai eu la chance de passer une année à l’étranger qui m’a valu son lot de découvertes et de rencontres inoubliables, où j’ai complété une maîtrise en droit de la propriété intellectuelle à la London School of Economics and Political Science.

Qu’est-ce qui vous a inspirée à postuler?

Mon affection pour le droit vient du fait qu’il s’agit à mon sens d’un milieu plein de défis où une constante adaptation et curiosité intellectuelle est requise. Un poste d’auxiliaire juridique à la Cour suprême représente une telle opportunité de participer au développement du droit canadien et québécois, et d’évoluer dans un milieu qui m’encouragera à comprendre et à questionner le monde juridique plutôt que de simplement en faire partie. Bref, une porte ouverte à l’envers du décor qui ne pouvait que m’inspirer.

Comment avez-vous appris que votre candidature avait été retenue?

J’avais été informée que l’appel aurait lieu le vendredi en début de journée – si appel il devait y avoir. Ce fut donc un matin particulièrement interminable, mais la plus grande vague de soulagement et de joie m’a submergée lorsque mon cellulaire s’est enfin allumé. C’était comme de fait monsieur le juge Jamal qui m’appelait pour m’annoncer la bonne nouvelle et m’offrir le poste!