Professor Ignacio Cofone considers some of these questions in his recent paper, “Immunity Passports and Contact Tracing Surveillance”. In it, Cofone demonstrates the real-world consequences of containment apps, while offering a nuanced approach based on the existing risk tradeoffs: the possibility of reduced privacy versus a more effective containment of the virus.
“The idea of the research is, first of all, to present a complete picture of the applications, so policymakers can choose whether to incorporate these apps, and second of all, conditionally incorporating them, what they can do to mitigate the risks,” Professor Cofone says.
There are several options for policymakers when (and if) choosing these containment apps: a centralized or local information storage database, for example, or choosing a GPS- or Bluetooth-based app.
“Those different options have enormous consequences, not only for privacy, but also for discrimination and inequality,” Professor Cofone explains, adding that he tried to refrain from recommending concrete outcomes in his paper. Instead, he presents the relevant considerations for policymakers to be able to draw conclusions that correspond to their unique context.
Au-delà de la pandémie
Le professeur Cofone affirme que les implications de recherches telles que les siennes vont au-delà de la pandémie, fournissant un cadre pour réfléchir aux risques de surveillance par le biais d’applications de suivi de contacts lors de futures crises sanitaires qui pourraient survenir.
« C’est la première fois dans l’histoire que nous avons la capacité d’utiliser la surveillance comme moyen de réduire la propagation d’une pandémie de cette manière », explique-t-il.
« Cela pose encore un autre risque, ajoute le professeur Cofone, car l’histoire nous montre que les mesures de surveillance ont tendance à être prolongées même après la diminution d’une grande crise. Ainsi, ces applications ne devraient pas être conservées une fois la pandémie maîtrisée. Non seulement les applications elles-mêmes, mais aussi l’énorme quantité d’informations que les applications ont collectées. Ces données ne devraient pas être utilisées à d’autres fins. »
Étant donné que ces applications sont utilisées pour lutter contre la pandémie actuelle, c’est une bonne occasion de réfléchir aux cadres en place pour la prochaine crise sanitaire mondiale.
« Nous espérons que si de nouvelles maladies surviennent alors que fondent les calottes polaires, nous aurons, après avoir vécu l’expérience de la COVID-19, une réponse plus rapide et plus adaptée à ces crises, à la fois en matière de cadres juridiques, mais aussi au-delà de ces cadres », conclut le professeur Cofone.